Arthur et les minimoys

Arthur et les minimoys est la dixième œuvre cinématographique de Luc Besson, mêlant pour la première fois cinéma et animation. Le film se présente sous trois volets, tout droit inspirés des romans dont il est l’auteur. C’est un retour pour Mylène dans le monde du cinéma et de l’animation qu’elle affectionne beaucoup.
Chacun se rappelle de sa participation à la musique du film "Les Razmokets à Paris" ainsi que sa collaboration avec Benoît di Sabatino, qui deviendra son compagnon, après la réalisation du clip de C’est une belle journée et celle du clip de "I want your wife", de Good Sex Valdes, qu’elle produit à la même époque !

Dans la version française, Luc Besson fait appelle à Mylène pour prêter sa voix à l’un des personnages principaux du film, la princesse Sélénia. Leur amitié est de longue date, Mylène apparut furtivement dans son film "Le dernier combat" de 1983 ), et il réalisa son premier clip non Boutonnien Que mon cœur lâche. Chacun notera la ressemblance troublante, à la fois dans le physique et dans la personnalité guerrière et mystérieuse, entre Sélénia et Mylène. Aurait-elle inspiré le personnage à Luc Besson ?

Le site officiel http://arthuretlesminimoys.com/ vous propose de découvrir ou redécouvrir le monde des minimoys.

Crédits

Casting

Mylène Farmer (VF) & Madonna (VO)
Selenia

Freddie Highmore
Arthur

Penny Balfour - Valérie lemercier (VF)
Rose

Robert Stanton - Jean-Paul Roove (VF)
Armand

Mia Farrow - Frédérique Tirmont (VF)
Daisy

Ron Crawford - Michel Duchaussoy (VF)
Archibald

Cartman
Bétamèche

José Garcia (VF) & Adam Lefèvre (VO)
Davido

Marc Lavoine (VF)
Darkos

Alain Bashung (VF)
Maltazard

Jacques Franz (VF)
Le Roi

Rohff (VF)
Max

Dick Rivers (VF)
Le passeur

Sergio Castellito (VF)
Chef de Gare

Synopsis

Anecdotes

Des chiffres impressionnants : 225 personnes réunies sur le site de Pantin pour le travail d'animation : tous travaillaient pour la première fois dans le cinéma d'animation et 200 d'entre eux y ont trouvé leur premier emploi. 27 mois de travail pour la réalisation des séquences 3D. 20 millions d'images calculées. 60 000 jours de travail (soit 273 années) En tout, le film a coûté près de 65 millions d'euros et a réuni près de 700 personnes au total.

La 3D et les décors réels : Luc Besson a dès le départ voulu mélanger 3D et élèments réels : "Je trouvais plus intéressant de proposer quelque chose de nouveau, qui n'ait jamais été fait. C'est le cas avec ce film qui mêle des personnages en 3D évoluant dans des décors 3D mais tirés de vraies maquettes : nous avons vraiment construit les champignons géants que vous voyez dans le film ! Cela donne une image et un rendu uniques : c'est notre façon de rentrer dans la compétition, de combattre avec eux, même si nous ne sommes qu'une toute petite société en comparaison."

Pourquoi Arthur ? Le réalisateur avoue se sentir proche du personnage d'Arthur : "Il me ressemble à 50 %. La plupart des enfants ont vécu une séparation ou une disparition au sein de leur famille, et c'est toujours un vrai drame. J'an ai connu moi aussi qui m'ont beaucoup affecté, et c'est ce qu'on retrouve dans la partie "émotionnelle" du film. (...) Ecrire l'histoire d'Arthur et lui donner, à lui, les réponses à ces questions, était une façon de m'adresser à mes enfants. Moi, ils ne m'écouteront pas, mais si c'est Arthur qui s'exprime, cela prendra une toute autre valeur à leurs yeux !"

Des chanteuses dans le casting d'Arthur : La chanteuse Mylène Farmer, qui prête sa voix à la princesse Sélénia avait déjà travaillé avec Luc Besson. Le réalisateur avait en effet réalisé le clip de sa chanson "Que mon coeur lâche" en 1992. Madonna, quant à elle,avait également fait appel à Besson pour son clip "Love profusion" en 2004.

La technique ? La qualité de l'animation des Minimoys est due au travail de Pierre Buffin qui a inventé un système permettant d'enregistrer les mouvements des comédiens sans avoir recours aux capteurs habituels. Ce qui permettait de laisser aux comédiens une plus grande liberté de mouvements.

Le personnage de Selenia : Alors que le design de la plupart des personnages comme le Roi ou Bétamèche étaient fixés dès la deuxième année de travail, celui de Sélénia n'a jamais cessé d'être modifié pendant près de quatre ans. Son allure définitive n'a été établie qu'en janvier 2006, alors que le film avait déjà été presque entièrement calculé.

Critiques presse

Studio Magazine : Arthur et les Minimoys est un conte pour enfants, un vrai, avec les peurs, les rires, les larmes, les émotions grosses comme ça et le soulagement final inhérents au genre. Décidément, Luc Besson aime surprendre son monde. Après le presque expérimental Angel-A, le voilà qui plonge avec délice dans le monde de l'enfance, auquel il tient, puisqu'il a écrit quatre livres avant la réalisation du film et annonce une suite en deux volets. Dans ce premier épisode, il multiplie les clins d'œil aux grands anciens (Alice au pays des merveilles, Les voyages de Gulliver, Le seigneur des anneaux…) tout en y ajoutant des héros très contemporains, comme les impayables rastas fumeurs de joints. Et bien sûr, il met beaucoup de lui-même dans ce gamin à l'audace aussi grande que sa capacité à aimer. Une mention spéciale aux images de synthèse, particulièrement réussies, de même que les transitions entre scènes animées et scènes réelles. Sans être totalement innovantes, les aventures bien ficelées du petit Arthur (charmant Freddie Highmore) devraient soulever l'enthousiasme des petits (les peluches Minimoys vont tomber dru du sapin) sans ennuyer ceux qui les accompagnent.

Le Figaroscope : Luc Besson a réussi son pari : nous entraîner, grands et petits, dans un passionnant voyage initiatique entre réalité et fantaisie, poésie et imaginaire, dans lequel il tente de délivrer un message : celui de la préservation de l'environnement et du droit à la différence.

Le Nouvel Observateur : Mais au-delà de la prouesse technique, qui n`a vraiment rien à envier aux productions hollywoodiennes équivalentes, " Arthur et les Minimoys " s`impose par l`humanité de ses personnages grands et petits, la meilleure idée de Luc Besson ayant consisté à confier les voix à des comédiens qui sont aussi des chanteurs de renom.

M.Cinema.com : (...) l'engouement que l'on éprouve pour les aventures d'Arthur et Séléna est réel. Il provient essentiellement du spectacle visuel offert, grâce à une technique parfaitement au point. Une pure merveille ! Un film destiné au jeune public, mais que les aînés qui les accompagnent devraient eux aussi apprécier, au moins pour le plaisir des yeux.

Paris Match : Si l'histoire comblera surtout les plus petits, le charisme des personnages et les rebondissements de l'aventure ont de quoi rendre les adultes suffisamment légers pour qu'ils retombent en enfance.

Première : (...) S'il y a du rire, de l'action et de l'amour dans Arthur et les Minimoys, il y a aussi une bataille écologique de fond menée par un réalisateur pour qui l'enfant est l'avenir de l'homme. Et de nous.

Télé 7jours : Luc Besson rend un joli hommage au monde de l'enfance dans ce contre naïf mêlant animation et prises de vue réelles (...) Au bout du voyage, ces Minimoys ont tous les atouts pour rencontrer un maxi succès !

Cahiers du cinéma : Arthur aura les qualités et les défauts des précédents Besson: un savoir-faire pour imaginer des décors, un mal fou à ficeler ses récits.

Le Journal Du Dimanche : (...) Arthur est un film correct, honnête, sympathique et compréhensible par un public d'enfants et d'adultes fatigués en cette fin d'année.

L'humanité : Le scénario de ce film tourné essentiellement en animation 3D est habile, dosant astucieusement le fantastique, la part du rêve et celle de l'initiation aux choses de la vie sur une trame respectant les grands principes de l'éducation civique et morale.

L'avant première d'Arthur et Les Minimoys

Les captures du film