Citations - 1988
En ce qui concerne le dernier clip Pourvu qu’elles soient douces, mes réactions sont trop personnelles pour que je puisse les dévoiler. Laurent a écrit le scénario et j’ai laissé faire la construction. C’est vrai qu’il a coûté très cher, et on peut penser à une folie douce ; mais justement, la seule liberté au monde, c’est la folie. Il est déjà difficile de donner un sens à sa vie… De toute façon, c’est nous qui mettons l’argent dans nos clips ; ça ne me gêne pas de devoir manger des pâtes tous les soirs pour m’offrir cette folie. Je sais qu’un jour il faudra revenir à une sobriété totale, car la barre est placée de plus en plus haut...
Un film de David Lean, qui est un de mes metteurs en scène préférés, qui s’appelle La fille de Ryan. C’est ce même auteur qui a fait Lawrence d’Arabie, qui a fait Docteur Jivago, et puis j’en oublie beaucoup… C’est toujours très, très romantique. C’est grandeur et décadence, c’est plein de choses ! Et La fille de Ryan, c’est peut-être le rôle que j’aurais voulu interpréter en premier.
Adolescente, quelque part, j’étais peut-être un peu comme l’héroïne de ma dernière chanson : « Sans contrefaçon… Je suis un garçon… ». Je n’étais pas un garçon manqué mais une fille manquée ! Depuis ma plus tendre enfance, je n’ai jamais aimé jouer à la poupée, à la dînette… J’ai toujours préféré la compagnie et les jeux des garçons. Certainement cela a dû influencer mon caractère…
Je n’ai pas souffert de cette période de transition qu’on appelle l’adolescence, disons que j’ai commencé à exister réellement il y a peu de temps, quand j’ai commencé à me réaliser dans le métier que j’ai choisi. Avant, j’étais mal à l’aise. Sûrement un peu déracinée… En fait, je n’avais qu’une envie déjà : être à part, être la personne élue. Ce que je ne supportais pas, adolescente, c’est d’être perdue parmi 30 000 fourmis. Et c’est justement ce qu’on vous demande lorsqu’on est adolescent : ne pas être marginal, bien se noyer dans la masse. De cela, oui j’ai souffert !
J’ai toujours refusé d’arriver en retard au cours. Hiver comme été, je me retrouvais seule à 7h30 devant la porte alors que nous ne commencions qu’à 8h… En revanche, je ne portais aucun intérêt quant à la suite de la journée. C’est un paradoxe bizarre que je n’ai jamais pu m’expliquer. Peut-être est-ce dû à mon signe zodiacal : Vierge ascendant Vierge, cause de conflit, de dualité ?
J’ai eu la chance d’avoir des parents intelligents, ouverts, généreux dans l’âme. Si je voulais leur parler, je pouvais le faire sans problème, mais mon caractère d’adolescente introvertie me poussait plutôt à me taire. En fait, à part notre « exode » difficile pour moi au début, j’ai vécu dans un univers plutôt agréable, entourée de frères et de sœurs, comme la plupart des autres familles.
Je ne remercierai jamais assez mes parents d’avoir su régler parfaitement le problème de l’argent de poche. J’en avais un peu, mais pas trop. Dans des limites raisonnables qui font qu’on apprécie toujours les choses, qu’il vous reste les désirs. J’avoue que j’avais été choquée par les sommes exorbitantes que recevaient certains élèves.
Ma mère a toujours adoré s’habiller et de ce fait elle m’a forcément influencée, je m’en inspirais plus ou moins, fatalement. Mais à 14-15 ans, le budget alors était limité en ce qui concerne les vêtements, aussi je recherchais avant tout à bien marier les couleurs plutôt que de trouver des formes originales. J’étais déjà définitivement pantalons et je me souviens en particulier d’une tenue bordeaux – j’ai craqué un moment pour cette couleur – pull et pantalons assortis que je trouvais du plus bel effet !
Adolescente, j’avais les cheveux très courts et je n’ai jamais eu les cheveux plus longs que ma coupe actuelle. Et jusqu’à Maman à tort ils étaient bruns. Ce n’est qu’à partir de Libertine qu’ils sont devenus roux.
Vers 15 ans, j’étais surtout très dessin.
Adolescente, déjà une passion pour les animaux et les zoos.
Adolescente, j’avais essayé le piano, la danse classique (une seule séance, car à la fin la tête me tournait), puis j’ai tenté l’équitation et là mes parents ont dû se dire : « Encore un de ses caprices ! ». Maman a vraiment eu tort car là, j’ai vraiment craqué. Au point de monter trois fois par semaine, de partir en stage l’été..
Adolescente, quand il me restait un peu de temps, j’allais au cinéma. J’ai toujours été fascinée par le cinéma, par l’image. Et ses stars mythiques : Marilyn et James Dean, bien sûr mais aussi et surtout, Greta Garbo. Une comédienne, un personnage et un destin hors du commun…
Adolescente, je n’étais pas du tout branchée boums par exemple. J’y suis bien allée deux-trois fois, pour voir, mais c’était pas mon truc. Malaise.
Adolescente, plutôt que des amours, j’ai eu des intimités intellectuelles avec des garçons, des relations platoniques, évidemment sans contact physique… Mais mes copines, elles, avaient plein de flirts et, bizarrement, j’en ai souffert. Quelque part, je jalousais leur succès auprès des garçons. Encore un paradoxe. Mais j’avais trop d’appréhension pour franchir le pas… En fait, à l’époque je « fantasmais » sur des amours impossibles avec tel ou tel comédien. Quelque part je devais trouver ça moins difficile qu’une idylle « en chair et en os »…
Je suis née comme ça, avec un corps androgyne, et tout le monde me prenait pour un garçon. L’androgynie est quelque chose qui m’attire, et pour ça, ce métier est une formidable thérapie puisque je peux faire des folies et me travestir. Adolescente, l’envie que j’avais d’être un garçon tournait à l’obsession, la névrose. Je refusais d’être une fille. Aujourd’hui, je suis toujours plus attirée par la gent masculine que la gent féminine. Je crois que si j’avais été un homme, j’aurais été profondément misogyne.
Je crois que c’est une blessure, c’est un viol que de passer de l’adolescence à l’âge adulte. Lorsque l’on est enfant, même la « cruauté » vous est pardonnée. A partir de l’instant où vos actes ne sont plus innocents mais réfléchis toutes les données revêtissent un tout autre habit.
Adolescente, je lisais peu. Aujourd’hui, je lis de plus en plus. C’est de là également que m’est venu l’amour des mots. J’ai écrit toutes les chansons, ou presque, d’Ainsi soit je…, l’album qui vient de paraître.
L’adolescence est quelque chose de terrible, sans rien d’apparent. J’ai pourtant eu des parents normaux et je viens d’un milieu aisé.
Adolescente, j’ai toujours recherché des relations vraiment passionnelles avec les garçons et les filles. Je n’ai jamais vécu ces désirs.
À cette époque là, j’étais une petite fille plutôt renfermée. Je ne pensais pas vraiment à la chanson. Je n’achetais pas de disques, ma seule passion était les animaux. J’ai vécu très mal le passage de l’enfance à l’adolescence. Heureusement, je portais en moi la conviction très forte que j’allais réussir dans un domaine artistique, mais je ne savais pas encore lequel.
Je crois que c’est une blessure, c’est un viol que de passer de l’adolescence à l’âge adulte. Lorsque l’on est enfant, même la « cruauté » vous est pardonnée. A partir de l’instant où vos actes ne sont plus innocents mais réfléchis toutes les données revêtissent un tout autre habit.
C’était pour moi un réel plaisir et une grande émotion que d’assister au montage, et spécialement de ce clip parce que c’est un travail qui est énorme, et c’est vrai que Laurent Boutonnat travaille avec une monteuse qui est extraordinaire.
C’est difficile de résumer un titre comme ça. Moi, je donne beaucoup d’importance aux trois points de suspension d’ Ainsi soit je…. Si on peut résumer Ainsi soit je…, ce serait un portrait.
Ainsi soit je… : ce sont surtout le trois petits points qui importent.
Ainsi soit je… était une chanson plus difficile après Sans contrefaçon, c’est une chanson à thème. Mais c’était fondamental pour moi de la sortir à ce moment-là.
Mes projets : terminer l’album, j’espère qu’il sera bien accueilli. Il devrait sortir fin janvier ou début février. J’ai aussi beaucoup de télévisions. Concernant le reste, je réaliserai sans doute mon clip avant la sortie du prochain 45 tours.
Le clip Ainsi soit je… Il va sortir je crois le 17 avril… non… mai ! Je vais être en tournage dimanche prochain.
On a tourné le clip Ainsi soit je… il y a une semaine… Tout a été fait en studio. C’est un clip qui sera un petit peu plus court que les précédents. C’est pour changer un petit peu, d’une part et d’autre part, il y a ces nouveaux compact qui introduisent cinq minutes d’images, donc que nous allons projeter (Ainsi soit je sortira en effet en support Vidéo CD, support éphémère associant les titres en audio à une piste vidéo, NDLR).
Je pense que le clip Ainsi soit je… durera cinq minutes, je crois. (le clip dure 5’23, NDLR) C’est toujours Laurent Boutonnat le réalisateur.Nous sommes revenus à la première équipe et aux mêmes studios que le clip de Plus Grandir qui étaient les studios de Stains.
Laurent travaille sur le prochain clip, Ainsi soit je… pour un tournage de trois à quatre jours.
Dans Tristana, il y a des chevaux et surtout un loup. Libertine, il y a beaucoup de chevaux, Sans contrefaçon, il y avait aussi des chevaux, carrioles, marionnette… Et puis le dernier, Ainsi soit je…, c’est à découvrir ! Il y a une biche et un grand-duc.
Je pense pas que le tournage du clip Ainsi soit je… était plus facile. On a mis un peu moins de temps pour le tournage, qui s’est effectué en deux jours. La préparation est la même. Pour une petite anecdote, nous avons tourné dans le même studio que le clip Plus Grandir, qui était le studio Sets à Stains, et avec pratiquement la même équipe que ce même clip.
Le noir et blanc est très sobre. Je pense que ça se mariait très bien avec la chanson, qu’il fallait cette sobriété.
Dans le clip de Ainsi soit je… et dans celui de Pourvu qu’elles soient douces j’ai dû me rouler dans la boue comme des enfants et j’ai adoré ça !
Le clip Ainsi soit je…., c’est celui que je préfère en ce moment.
Dans le métier proprement dit, je n’ai pas beaucoup d’amis. Il y a des gens que je croise dans les couloirs, des personnes qui ont ma sympathie et réciproquement, des artistes que j’aime bien, mais je n’ai jamais réellement dialogué avec quiconque, si ce n’est Alain Chamfort et un peu Lio.
Il n’y a pas de différence majeure avec le précédent album, c’est une continuité avec une signature des textes plus importante, en l’occurrence l’intégralité de l’album.
Ainsi soit je, c’est difficile de résumer ces trois mots, ils parlent d’eux-mêmes et je dis cela sans prétention, aucune. Il y a toutes les obsessions qui résident et qui persévèrent. Il y a des thèmes et des auteurs… C’est un album qui n’a pas plus été accouché dans la douleur que tous les jours qui composent mes semaines et mes années. (…) C’est une introspection, une affirmation et un point d’interrogation aussi c’est peut-être une manière de percevoir qui je suis… tout simplement il n’y a de toute façon pas la moindre tricherie quant aux thèmes choisis, aux univers et aux émotions. Si tant est, qu’il y en ait !
Dans l’album Ainsi soit je…, j’ai abordé un auteur référence qui est Edgar Allan Poe, et le choix de Baudelaire, lui encore ce n’est pas un hasard. Puisque ce sont ces thèmes qui reviennent. J’évoque « Vienne », en rappel à la pendaison de quelqu’un que j’ai effectivement connu…
Ça fait deux semaines qu’il est sorti (l’album Ainsi soit je…, NDLR) et qu’il bénéficie déjà d’un accueil formidable; sans parler de récompense, je trouve que c’est une belle chose… comment traduire cela avec des mots, je ne sais pas…
C’est un poète maudit, bon mais c’est surtout un poète que j’aime bien. J’apprécie ses névroses, ses persécutions, et puis le choix de L’Horloge parce que la notion du temps qui passe, ne me laisse pas indifférente. Baudelaire a une écriture incroyable. Peut-être que le public du Top 50 ne le connaît pas mais ce n’est pas bien grave au contraire, ça peut provoquer chez lui, une découverte plus accessible qu’à travers les recueils. Laurent Boutonnat a composé cette musique et il m’a paru évident d’y mettre ce poème que j’ai en mémoire depuis longtemps. Sans me comparer à Léo Ferré, je pense que nos démarches sont voisines…
Quatre mois de studio et, avec l’écriture des textes, l’écoute des musiques de Laurent, etc., on peut estimer cela globalement à cinq, six mois de travail.
C’est vrai que de dire et d’affirmer « Ainsi soit je » est une forme de mégalomanie mais, dans mon esprit, je ne l’ai pas formulé dans cette intention. Maintenant, chacun va interpréter comme il le sent. Ainsi soit je…, c’est la présentation d’une jeune fille avec tous ses paradoxes et ses ambiguïtés. Ainsi soit je…, c’est aussi l’univers d’Edgar Poe et, indirectement, celui de Baudelaire. C’est la présentation d’une personne et de sa personnalité.
On me parle d’album concept (l’album Ainsi soit je…, NDLR), je comprends ce que ça veut dire sans trop le comprendre. Je peux en parler différemment, car j’ai écrit tous les textes et j’ai abordé des auteurs, des personnages et des thèmes qui sortent de moi. Quand je parle d’Edgar Poe, c’est parce qu’il est quelqu’un qui a vraiment fait partie de ma vie. Baudelaire, c’est encore autre chose. Sans logique, c’est le paradoxe satanique et angélique. Ma personnalité et ma dualité, c’esr réellement ça. Je peux basculer très facilement d’un extrême à l’autre.
Je n’aime pas définir quelque chose. Quand on répond à des interviews, on est un peu obligé de réduire les choses. Si je te dis que le premier album était intuitif et que le second est beaucoup plus profond, c’est caricatural, mais c’est un peu vrai. Quand tu fais une première oeuvre, disque ou livre, tu veux parler de tellement de choses que c’est parfois un peu confus. Avec un second album, tu maîtrises mieux ton oeuvre.
C’est vrai que la mort, la mère, l’infanticide, tous les thèmes tabous n’ont pas été tellement abordés et, quand on en parle, on dérange et on inquiète. Ce sont des sujets qui me passionnent et qui me tourmentent comme Edgar Poe, qui faisait ressentir à travers ses écrits toutes ses angoisses sur la mort et la peur du néant. Aborder ces thèmes dans une chanson peut déranger, voire choquer. Tout cela est dur à expliquer, les gens ont l’air d’apprécier ce côté ambigu de ma personnalité.
Ecrire est devenu un plaisir, un besoin. Enfant, j’ai toujours été encline à l’auto-censure. Impossible de tenir un journal, malgré mon envie. Il me fallait découvrir les autres, qui s’appelaient Maupassant, Edgar Poe ou Strindberg…
Après coup, un artiste est parfois étonné du succès de certaines chansons. Surtout si les thèmes ne sont pas évidents pour le grand public. Je n’ai pas eu intentionnellement en écrivant le réflexe de brouiller les pistes. Même si des chansons de mon dernier disque (Ainsi soit je…, NDLR)sont très proches de ma personnalité, de ma vie.
La poupée sur la pochette de l’album, c’est la poupée qui était présente dans le clip de Sans contrefaçon.
C’est vrai que c’est un exutoire que d’écrire des chansons. Là, en l’occurrence, c’est un album (Ainsi soit je…, NDLR) qui est, c’est vrai, très, très, très proche de moi.
Le titre de mon dernier album Ainsi soit je…, il ne faut pas se méprendre, j’ai voulu faire un constat. C’est comme si je disais : « Voilà, je me présente, je suis comme ça ».
Avec l’écriture, on peut peut-être parler d’impudeur. Sur mon premier album, je chantais des textes écrits par Laurent. C’était comme si je chantais mes propres mots, mais les écrire soi-même, c’est différent. Avant, ce qui me bloquait, c’était l’idée de dévoiler des choses trop personnelles. Je suis arrivée à maîtriser ça sur mon dernier album. Les textes de mes chansons sont tous de ma plume, à deux exceptions près. L’une, c’est la reprise de Déshabillez-moi, l’autre c’est l’adaptation d’un texte de Charles Baudelaire.
Ce qui est surtout très, très important, c’est qu’un album marche, et en l’occurrence celui-là marche très, très bien et ça c’est formidable pour un artiste.
J’ai deux albums : le deuxième album se rapproche encore plus de moi, je pense. Le troisième, j’avoue que je ne sais pas du tout !
L’album Ainsi soit je…, c’est 100.000 disques vendus.
J’ai travaillé pendant trois mois. L’écriture, c’est dans la tête… les rencontres avec les gens… et puis des sentiments…
Sur Ainsi soit je… j’ai écrit toutes les paroles, à part l’Horloge, un poème de Baudelaire. J’ai la chance d’avoir cette facilité mêlée à une espèce de pudeur et d’inhibition.
Ainsi soit je…, ça ne veut pas dire que je frappe du poing sur la table en disant, c’est comme ça ! Les points de suspension sont très importants.
Adolescente, je lisais peu. Aujourd’hui, je lis de plus en plus. C’est de là également que m’est venu l’amour des mots. J’ai écrit toutes les chansons, ou presque, d’Ainsi soit je…, l’album qui vient de paraître.
Je suis en pleine promotion et cela m’occupe à temps plein. D’autant plus que l’album Ainsi soit je… a reçu un accueil formidable, ce qui me fait un énorme plaisir.
Près de 400 000 ventes pour l’album Ainsi soit je… : je trouve ça formidable.
J’ai eu le démon de l’écriture, là ! Je crois que c’est une découverte. C’est enlever ces inhibitions que j’avais quant à l’écriture. Et puis, c’est un réel plaisir, je crois. Un album entier c’est un lourd travail. Moi, je travaille toujours après les musiques. Ça m’inspire les paroles.
J’aime beaucoup Léo Ferré, ce côté narratif de certains de ses titres. Nous y avons pensé en réécoutant une composition. Baudelaire, que j’apprécie également, s’est presque naturellement imposé pour ce type d’approche.
Je n’ai jamais écrit de poèmes quand j’étais petite et le goût de la lecture m’est venu assez tard, vers 17 ans. Pour écrire j’ai besoin de la musique comme support. Je crois que je ne pourrais pas écrire de chansons vraiment gaies. L’album Ainsi soit je…est comme une sorte de journal de bord.
C’est magnifique ! C’est le plus beau cadeau que j’ai en ce moment, c’est vrai que c’est cette vente d’album ! C’est un double platine !
Dans Sans contrefaçon, je dis : « Je me fous du qu’en dira-t-on ». C’est vrai. Malgré tout, je pense avoir beaucoup d’interlocuteurs favorables puisque le 33 tours, Ainsi soit je… approche déjà les 600.000 exemplaires vendus.